Yves Klein surnommé Yves le monochrome, pousse l'expérience de la couleur pur jusqu'à l'un de ses termes. Au-delà de la provocation, sa peinture se charge de force et d'énergie.
Au premier abord, le tableau se présente comme une simple surface de couleur pleine. Il n'est pas collé au mur il s'en détache comme l'a voulu le peintre.
Le bleu outremer est saturé à tel point qu'il en fatigue les yeux. De ce bleu plus que bleu irradie une vibration colorée qui atteint une amplitude maximale.
Alors cette uniformité commence à s'animé. La surface apparaît pelucheuse : trace de rouleau que l'artiste a emprunté au peintre en bâtiment.
Le pigment de couleur prend la consistance d'une grossière toile de coton. Chaque passage du rouleau à laissé des striures légères, qui dessinent d'étrabges paysages dont l'horizon semble flotter. le regard plonge dans une profondeur qui n'appartient pas à l'espace en trois dimensions du quotidien, mais à une dimension supplémentaire que le peintre invite à sonder : la profondeur de la couleur.
Ce bleu hors du commun n'engage pas seulement le regard du spectateur, "c'est l'esprit qui voit avec les yeux". Avec le "monochrome ", l'impact de la couleur reste entier. La couleur est une donnée concrète, mais elle a un effet puissant et instantané sur le mental.
Dans ses tableaux, Yves Klein s'attache à l'apect spirituel autant que physique. Pour lui, la peinture est affaire de méditation, affaire d'"immatériel". Elle échappe à l'espace de la vie quotidienne, pour ouvrir celui de la réflexion.
Yves Klein à été connu grâce à cette toile en particulier il est né en 1928 et mort en 1962, malgré une carrière artistique courte (1954-1962), il est considéré comme l'un des plus important protagoniste de l'avant-garde (personnes qui entreprennent des actions nouvelles ou expérimentales, en particulier dans les arts et la culture) atistique d'après guerre.
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