lundi 1 décembre 2014

Exposition "Théâtre en Utopie"

L'exposition "Théâtre en Utopie" organisé au Lieu Unique à Nantes présente une multitude de proposition de théâtre qui n'ont jamais été réalisés car irréalisable ou trop difficile pour l'époque.
L'exposition se présente avec de multiple comptoir ressemblant à des contours de bijouterie et ordonnée en siècle.

J'ai décidé de m'intéresser à une oeuvre en particulier : le théâtre spatiodynamique (1956 - 1957) de Nicolas SCHÖFFER (1912 - 1992) et Claude PARENT (1923 -)

Les mobilités et mouvement des théâtres de la France d’après-guerre

Dans les années 50 et 60 en France, des artistes et scénographes transforment le théâtre en un lieu de spectacle total où tout est en mouvement : corps, lumières, sons, publics… D’autres concepteurs axent leurs recherches sur des systèmes constructifs légers, permettant aux théâtres de nouvelles voie.
Nicolas SCHÖFFER



Nicolas Schöffer est un sculpteur plasticien français d’origine hongroise né en 1912, après un doctorat aux beaux arts à Budapest et à Paris, il travail dans l’atelier de Fernan Sabatté il vécu en france pendant 80ans et décède en 1992. 






Claude PARRENT



Claude Parent est un architecte français connu avec Paul Virilio pour son oeuvre sur l’architecture oblique. il fut professeur à l’école spéciale d’architecture de Paris ou les plus grands noms de l’architecture contemporaine française sont passés comme Jean Nouvel.




Le théâtre spatiodynamique ou le théâtre manège de Nicolas SCHÖFFER et Claude PARENT à été imaginé entre 1956 et 1957, dans le cadre d’une ville utopique pensée par ces deux hommes, la ville spatiodynamique. C’est un théâtre à l’architecture statique et aux lignes douces, cachant à l’intérieur un spectacle dynamique accueillant jusqu’à 25 000 spectateurs en continu, jour et nuit.


Ce théâtre est constitué d’une enveloppe ovoïde légèrement décollé du sol au profil acoustique de 100 à 250m de diamètre, le public est installé dans des alvéoles réparties autour d’une colonne centrale tournant sur elle même et en sens inverse de la scène. cette scene représente tout le reste du théâtre, c’est à dire le sol autour des spectateurs ou se situerai des ballets électroniques, assuré par des sculptures cybernétiques, ou encore des ballets humains mais aussi la paroi intérieur de forme arrondi ou l’on pourrait trouver des projections.












Le son était mis en stéréomobile en générale dans le sens opposé au mouvement de rotation du public l’ensemble du spectacle est dirigé par tour de contrôle électronique, l’odeur et le climat participent activement au déroulement du spectacle sans commencement ni fin pour une immersion totale.


L’art cybernétique appelé aujourd’hui art interactif est l’établissement d’un dialogue entre l’oeuvre et son public ainsi qu’entre l’oeuvre et son environnement. il à été créé par Nicolas Schöffer. Cet art reprend des théories pour les mettent en pratique dans des installations artistiques. Il se rapproche de l’art cinétique qui propose des oeuvres contenant des parties en mouvement celui ci peu être produit par le vent, le soleil, un moteur ou encore le spectateur.

Dans un contexte d’après guerre et de reconstruction certain artiste comme Nicolas Schöeffer imagine des villes futuriste comme par exemple cette cité spatio-dynamique.
Ce théâtre n’est pas le seul bâtis imaginé par les deux hommes pour leur ville, il y a aussi un centre administratif, un centre de recherche scientifique et un centre de d’activité sexuel, et d’une université verticale de 1 km, tous étant futuristes dans leur architecture et dans leur fonctionnalité.

Nicolas SCHÖFFER,  bâtiment utopique
On peut comparer cette architecture à une oeuvre vu en cours d’un de ces deux artistes, Nicolas Schöffer, appelé Chronos 8, oeuvre en acier inoxydable polie miroir de 308 cm de hauteur par 125 cm de large et 130 cm de profondeur composé de moteurs faisant tourner des miroirs et ainsi faire évoluer la lumière du soleil puisque c’est une oeuvre d’extérieur, aujourd’hui exposé au centre Pompidou à Paris.
Nicolas SCHÖFFER, Chronos 8, 1971
Cette oeuvre est comparable à ce théâtre car c’est une oeuvre en mouvement, et ce mouvement participe au ressenti que peut créer cette installation sur le spectateur tout comme le théâtre qui grâce à sa particularité de rotation sur lui même créer une sensation particulière.
Ces deux oeuvres créer toutes deux un dialogue, Chronos 8 avec son environnement et le théâtre avec ses spectateurs et ces relations caractérisent l’art cybernétique créé par Nicolas Schöffer.
Elles deux créent une experience inédite et différente de leurs utilisation d’origine, elles offres un experience visuel spectaculaire et toute les deux racontent une histoire qui peu paraître incompréhensible ou du moins différente de la normale. 

samedi 29 novembre 2014

Le Rayonnisme

Ce mouvement a été fondé vers 1910 par le Russe Mikhaïl Larinov, rapidement rejoint par Natalia Gontcharova. C'est en 1912 que Larinov écrit le manifeste du Rayonnisme (appelé Loutchisme en russe) qui sera publié en 1913 et signé par 9 autres artistes. Il explique que le but de sa peinture est de suggérer une quatrième dimension. Il cherche à représenter le rayonnement issu d'un objet et non l'objet lui-même. Le rabonnisse c'est la représentation des rayonnements d'objets ou son irradiation, on peut considérer que ces oeuvres sont des peintures de chocs.


Mikhaïl Larinov, Composition Rayonnante, 1916

"Le style rayonniste que nous proposons a pour base les formes spatiales qui surgissent de l'intersection des rayons réfléchis par différents objets, choisis volontairement par l'artiste. Par convention, le rayons sera représenté sur une surface par une ligne colorée. Les objets que nous voyons dans la vie courante ne jouent aucun rôle dans le tableau rayonniste. Par contre l'attention est attirée par ce qui est l'essence même de la peinture : les combinaisons des couleurs, leur concentration, les rapport des masses colorées la profondeur, la facture tout cela intéressera au plus haut degré un connaisseur averti" 
(T. Loguine, Gontcharova et Larinov, Paris, 1971)

Mikhaïl Larinov, Le Boruf Rayonniste, 1910

samedi 15 novembre 2014

"Tree Fall", land art par Andy Goldsworthy


Andy Goldsworthy installe sa structure, Tree Fall, en 2013, et présente au visiteurs une relation forte entre les environnements naturels et construits du Presidio.
Andy Goldsworthy, croquis préparatoire

Tree Fall est construit à partir d'un arbre abattu dans le cadre des efforts de gestion du parc de la Presidio, dans ce cas, un eucalyptus abattus pour le projet Presidio Parkway à été combiné avec de l'argile provenant de la terre environnante.
Tree Fall explore ce qui se passe sous le sol. La sculpture est composée d'un tronc d'arbre abattu dans le cadre du projet Presidio Parkway, suspendu à l'intérieur du bâtiment afin que la sculpture ne touche pas ou ne modifie les murs historiques.

Installé à l'intérieur d'une poudrière historique, cette oeuvre imposante offre une perspective inattendue sur le Presidio et sa forêt. Cette poudrière à l'origine destiné à contenir des munitions d'armes ou encore de la poudre n'a pas rendu la tache facile puisque classée historiquement il a fallu concevoir une oeuvre ne pouvant pas détériorer la poudrière, c'est pourquoi Andy Goldsworthy utilise de l'argile pour relié ces deux éléments et celle-ci donne une fois craquelé un effet organique parfait.



Andy Goldsworthy
Britannique, né en 1956
Andy Goldsworthy puise son inspiration dans un lieu spécifique et crée de l'art à partir des matériaux qu'il trouve à portée de main, comme des brindilles, feuilles, pierres, ou de la neige. Travailler dans des endroits aussi divers que le Yorkshire Dales et l'Outback australien, l'artiste s'efforce, d'après ses mots, "à faire des liens entre ce que nous appelons la nature et ce que nous appelons l'homme." Goldsworthy est connue de beaucoup à travers les rivières de films 2001 et marées. En plus de ses installations dans le Presidio, ses œuvres dans la Bay Area comprennent River Stone à l'Université Stanford et Stone Dessiné au Musée de Young.

lundi 3 novembre 2014

Mr BMX


La ville de Montpellier compte aujourd'hui un nouvel artiste dans ces rues, Mr BMX. Cet artiste anonyme de rue à décidé d'accrocher des BMX au mur dans les rue de Montpellier.
Ayant été un jeune homme pas toujours dans les règles il décide de trouver un travail mais il manque quelque chose dans sa vie et il lui manque quelque chose d'interdit. Un jour il décide de se mettre au graffiti et cela toujours en rapport avec le BMX qui n'est pas sont meilleur atout mais cet artiste aime cela.
"Le graffiti c'est bien mais pas encore ça" dit-il et après une soirée avec un ami à lui il pense à une idée accrocher des BMX sur les murs de la ville, remarquant qu'il n'avait pas besoin de beaucoup de moyen, il réalise son idée et encore aujourd'hui il continu.

"Au lieu de marqué BMX au mur j'accroche des vrais BMX au murs", l'artiste veut s'exprimer et à un oeil artistique pour cela, il exprime ses rêves en projet artistique.















"Les gens on tendances à oublié que certaines choses interdites peuvent être bonne et positive"


samedi 1 novembre 2014

"Over the River" de Christo et Jeanne-Claude

Christo, The river project, Collage 1992

Le Projet de Land Art produit par Christo et Jeanne-Claude, "Over The River", consiste en un déploiement horizontal de 9,4km de panneaux constitués d'une toile spéciale sur une section discontinue de 64km, au-dessus de la rivière Arkansas, dans l'Etat du Colorado (Etat-Unis). L'oeuvre a été commencé en 1992 et à été réalisé en août 2014.

Christo, Over the River project, Drawing 2010




De nombreux dessins on été réalisés et présente ce projet (Dessin du projet)






Christo, The river project, Drawing 1992








Ce projet à été fait après de nombreuses recherches et demandent de la pars de artistes et c'es pour cela que le projet à mis du temps à être réalisés. C'est une structure éphémère puisqu'elle n'a été présente que durant une certaine période, c'est souvent le cas pour des projet de land art, ce sont des projets qui ne dur pas. Over the river veut faire ressentir des sensations et sentiments au spectateurs qui se balade sur cette rivière et qui peuvent donc voir au dessus de leur tête ce voile transparent, qui est d'ailleurs très souvent présent dans les projet de ces artistes.
Christo, Jeanne-Claude and their team during a wind tunnel test for Over The River, Guelph, Ontario, Canada, April 1998
Le processus met en perspective la durée éphémère d’une pièce qui ne sera visible que deux semaines durant et en fait le point culminant de l’oeuvre qui pourra être contemplée pendant deux semaines, depuis différents points de vue. Les automobilistes l’apprécieront sur un trajet d’une heure, depuis la « Route 50″, quant aux rafters, ils feront, durant une descente d’environ cinq heures. l’expérience esthétique d’une nature transformée.

Christo, Over the River (Project for Arkansas River, State of Colorado), Collage 2007

Christo nous donne les clés de cette lecture: « Il faut expérimenter physiquement nos projets. Ce n’est pas comme avec la peinture ou la sculpture, il faut avoir le désir de marcher 100 mètres, 200 mètres, être dans le froid, dans vent, au sec, c’est une chose physique. Tous nos projets sont ainsi, des éléments esthétiques s’y adressent, pas seulement ceux convenus dans la peinture ou la sculpture, mais aussi des éléments esthétiques convenant à l’architecture, à l’urbanisme. Il faut voir un projet dans sa totalité.
Quand vous marchez dans la rue, sur le trottoir, conduisez une voiture, tout est dessiné et a des significations, logistiques, en fonction de lois, etc., sans le savoir nous sommes contrôlés dans cet espace là . Jeanne-Claude et moi, nous empruntons cet espace pour quelques jours et créons un gentil dérangement. »

Les Artistes :
Christo et sa défunte épouse Jeanne-Claude ont passé plus de 40 ans créant des œuvres très célèbres d'art à travers le monde. Ils ont un fils, Cyril, né en 1960, marié à Marie Wilkinson, et un petit-fils, Lysander, né en 2005. Comme une équipe dynamique, unique, créatif, Christo et Jeanne-Claude changé le concept de "art public" en créant œuvres qui sont vraiment transitoire par la conception. L'objectif des artistes a toujours été de créer des œuvres d'art de la joie et de la beauté. Leurs œuvres précédentes comprennent Valley Curtain à Rifle, CO (1972), Emballé Reichstag à Berlin (1995), et de leur installation très acclamé The Gates, Central Park, New York City (2005).

mercredi 22 octobre 2014

Les sculptures Lego de Nathan Sawaya


Nathan Sawaya est un artiste concevant ses oeuvres uniques avec des cubes de lego, allant des chiffres angoissés à un énorme T-rex, environ 80 sculptures réalisées à partir de plus d'un million de briques. Cet artiste est le premier à craintes sculpture en briques de Lego.



Alors que c'est sans doute un exploit d'ingénierie, l'artiste new-yorkais, révèle qu'il a d'autres raisons d'utiliser Lego. «Je voulais faire de l'art très accessible, quelque chose que tout le monde de la famille pourrait se rapporter à, et je pense que Lego est ce type de milieu," dit-il.


















Ses réalisations sont pour lui l'image de ses sensations, ses sentiments, ses voyages ou encore ses émotions c'est pour lui quelque chose de très personnel, il cherche à amener tout spectateur à son enfance en plus de faire comprendre son oeuvre.


Une exposition de ses oeuvres à lieu chaque année en Amérique du Nord, en Australie ou en Europe, "The Art of The Brick", 

Nathan Sawaya a acquis une position de leader dans le monde de l'art contemporain et a créé une nouvelle dimension en fusionnant Pop Art et le surréalisme en inspirant la crainte et sans précédent des moyens. Son art consiste à jouer avec la matière, la couleur, le mouvement, la lumière et la perspective.



Vidéo "The Art of The Brick"

lundi 20 octobre 2014

"Guernica" de Pablo PICASSO

Pablo PICASSO (1773-1881)
GUERNICA a été réalisé par Picasso en 1937. Celui-ci s'est inspiré du bombardement de la petite ville basque de GUERNICA, le 26 avril 1937, par l'aviation allemande au service de Franco. Guernica était une commande du gouvernement républicain espagnol pour le pavillon à l'Exposition Universelle de Paris de juillet 1937.

Picasso, à travers ce tableau, symbolise l'horreur des conflits humains. Il représente cette horreur grâce à l'emploi de formes très crues montrant la cruauté humaine. Le bombardement de GUERNICA fit 2000 victimes essentiellement des femmes et des enfants.

"La peinture n'est pas faite pour décorer les appartements; c’est une arme offensive et défensive contre l’ennemi", c'est ce que déclara Picasso à propos de Guernica. Ce tableau fut composé en quelques jours juste après le bombardement du village espagnol de Guernica par la Légion Condor. Ce tableau fut longtemps conservait au Museum of Modern Art de New York mais en 1981, il retourna en Espagne au musée du Prado. Il se trouve aujourd'hui au Musée National Reine Sophie à Madrid.
Pablo PICASSO, Guernica, 1937
Guernica est une huile sur toile mesurant 7 m 52 de long sur 3 m 51 de largeur. Le tableau est composé de couleurs monochromes symboliques. En effet, cela accentue l'impression de mort. Les formes géométriques, quant à elles, rappellent l'art primitif africain. La toile est découpée en plans triangulaires et se présente comme un montage de l'actualité de l'époque en noir et blanc. Ce découpage du tableau intensifie toute l'horreur de la guerre.

Tout d'abord, au centre du tableau, la lampe. Cette lampe domine la scène. Elle a la forme d'un oeil ce qui peut représenter l'oeil du peintre qui souhaite montrer sa perception de l'événement. Elle peut signifier la lueur d'espoir malgré la tragédie de ce bombardement.


     


 Le taureau à gauche est l'incarnation de la brutalité, de l'obscurité dans la corrida. Dans ce tableau, il représente les Nationalistes dans cette
guerre.









Le cheval, quant à lui, incarne la victime innocente de cette corrida. Les différentes figures de l'animal traduisent la terreur, la douleur. Ce cheval représente le peuple opprimé et les Républicains.






La colombe symbolise la paix. Or ici, elle se situe entre le taureau et le cheval et on peut remarquer qu'elle s'efface dans l'obscurité ce qui signifie que la paix est impossible entre les deux parties, qui s'opposent dans cette guerre, les Républicains et les Nationalistes.



Le fantôme tient dans sa main une bougie. Il montre l'indignation de la communauté internationale qui veut faire la lumière sur ce qui vient de se passer.




La fleur, en bas au centre, symbolise la fragilité, la vie et l'espérance.




La mère à gauche, celle-ci a le sein dénudé et tient un enfant mort dans ses bras. Nous pouvons constater que ses yeux ont la forme de larmes ce qui accentue le désespoir. Ce symbole montre que la maternité est impossible, ainsi quele désespoir des paysans opprimés dans cette guerre.







Le soldat, on le voit l'épée brisée. Il montre la détermination, la valeur, la lutte jusqu'à la mort. Il symbolise l'impossibilité de continuer la lutte, l'inégalité des armes, il est les Républicains. En effet, les républicains n'avaient pas les moyens militaires que possédaient les nationalistes.



La femme qui boîte se situe en bas à droite. Sa blessure à la jambe l'empêche de marcher, elle est fascinée par la lumière de l'ampoule. Elle crie la liberté, l'idéal inaccessible. Malgré son handicap, elle continue de marcher vers la liberté.






Le prisonnier est brulé vif. Nous pouvons constater qu'il implore Dieu le bras levé au ciel. Ses yeux sont en forme de larmes ce qui signifie la souffrance et la douleur.






Guernica est un tableau militant contre le conflit espagnol qui débuta en 1936. Toutefois, malgré ses 68 ans, ce tableau n'a malheureusement pas perdu une ride.

vendredi 17 octobre 2014

Exposition "Turn me on" chez Christie's, à Londres


Christies's à Londres à présenté "Turn Me On", une exposition de vente privée sur des oeuvres d'art cinétique en Février 2014, cette exposition comportais une soixantaine d'oeuvres de ce courant sous différentes formes venant de l'Europe et de l'Amérique Latine et créées entre 1950 et 1970, qui reflètent les nouvelles tendances artistique et langage visuel exploré dans la période d'après-guerre.
Cette exposition dévoile des oeuvres en mouvement grâce à un moteur avec des miroirs sui tourne, des lumières s'entrelaçant et créent des mouvement surprenant mais on peut y trouver également des oeuvres qui bougent sans moteur par rotation grâce au vent ou une interaction du visiteur. 
Giovanni Anceschi, Tavola di possibilità, 1959





                Vidéo de présentation
Gunther Uecker, New York Dancer, 1965

dimanche 12 octobre 2014

Le "Monochrome Bleu" d'Yves Klein

Yves Klein surnommé Yves le monochrome, pousse l'expérience de la couleur pur jusqu'à l'un de ses termes. Au-delà de la provocation, sa peinture se charge de force et d'énergie.


Au premier abord, le tableau se présente comme une simple surface de couleur pleine. Il n'est pas collé au mur il s'en détache comme l'a voulu le peintre.
Le bleu outremer est saturé à tel point qu'il en fatigue les yeux. De ce bleu plus que bleu irradie une vibration colorée qui atteint une amplitude maximale.
Alors cette uniformité commence à s'animé. La surface apparaît pelucheuse : trace de rouleau que l'artiste a emprunté au peintre en bâtiment.
Le pigment de couleur prend la consistance d'une grossière toile de coton. Chaque passage du rouleau à laissé des striures légères, qui dessinent d'étrabges paysages dont l'horizon semble flotter. le regard plonge dans une profondeur qui n'appartient pas à l'espace en trois dimensions du quotidien, mais à une dimension supplémentaire que le peintre invite à sonder : la profondeur de la couleur.
Ce bleu hors du commun n'engage pas seulement le regard du spectateur, "c'est l'esprit qui voit avec les yeux". Avec le "monochrome ", l'impact de la couleur reste entier. La couleur est une donnée concrète, mais elle a un effet puissant et instantané sur le mental.
Dans ses tableaux, Yves Klein s'attache à l'apect spirituel autant que physique. Pour lui, la peinture est affaire de méditation, affaire d'"immatériel". Elle échappe à l'espace de la vie quotidienne, pour ouvrir celui de la réflexion.
Yves Klein à été connu grâce à cette toile en particulier  il est né en 1928 et mort en 1962, malgré une carrière artistique courte (1954-1962), il est considéré comme l'un des plus important protagoniste de l'avant-garde (personnes qui entreprennent des actions nouvelles ou expérimentales, en particulier dans les arts et la culture) atistique d'après guerre.